Johann Richter
Arrivant
CARTE D’IDENTITÉAge : 27 ans
Nationalité : Allemagne
Métier : chômeur, bricole dans
son le garage de ses parents
PHYSIONOMIEJohann est un gaillard de taille normale pour son âge -un mètre soixante-dix-sept, si vous êtes curieux. Il est plutôt fin et élancé, peu -ou pas du tout- musclé. Blanc comme un cul, comme on dit. Il se fait souvent remarquer par son style vestimentaire original. Monsieur n’a pas peur de porter des couleurs, et c’est d’ailleurs avec une verste orange vif de toutes beautés qu’il a poussé la porte de la pension. Sans oublier ses chaussettes porte-bonheur multicolores !
Ses mains sont abîmées, ses ongles rongés car il est trop nerveux, alors qu'il a des doigts fins, comme ceux des pianistes. Il a une cicatrice sur le flanc droit, souvenir d'une douloureuse crise d'appendicite quand il avait 10 ans et demi.
Il se coiffe aussi bien qu’il s’habille : c’est à dire mal. Ses cheveux bruns sont plutôt courts, pourtant, ils ne devraient pas poser problèmes, mais voilà qu’ils défient souvent la gravité dans une coiffure de type “balais brosse” ou “coup de vent dans ta face”. Et cela ne le dérange guère.
Un léger duvet couvre ses joues, le haut de ses lèvres. Il n'en prend pas vraiment soin et cela risque d'empirer vu qu'il n'aura pas l'occasion d'entretenir cette barbe naissante à la pension. Dernier détail à souligner, ses yeux. D'un bleu pénétrant, enivrant, brillant de folie, dans lesquels on peut facilement tout lire de lui.
PSYCHOLOGIEJohann s’éparpille facilement. Dans le jargon des infirmiers scolaires, on dirait qu’il est hyperactif, qu’il a un petit problème de concentration. En effet, Johann ne tient pas en place. Impossible pour lui de rester là à ne rien faire, son esprit est en constante ébullition. Il a besoin de bouger, de se dépenser, d'être vivant.
Au premier regard, c'est un homme qui semble déterminé, sûr de lui. Il sait ce qu'il veut et qui semble prêt à tout pour l'obtenir. Il est têtu, aussi, et difficile de déloger les idées qu'il a gravé dans le fond de son crâne. Assez franc, taquin, voir provocateur, il paraît souvent égocentrique ou méprisant, pensant que tout lui est dû... Et pourtant !
Il arrive à Johann de douter des autres, de penser qu'ils lui veulent du mal, qu'ils veulent le voir souffrir ou qu'il n'est pas assez bien pour eux... Mais c'est qu'il doute avant tout de lui-même. Ces craintes le conduisent trop souvent à des réactions imprévisibles. Johann est un grand angoissé de la vie, se laissant bien trop aisément submergé par le stress. Ses pensées -beaucoup trop nombreuses- prennent le dessus, et c'est la panique.
Alors Johann devient violent, impulsif, sanguin. Il ne réfléchit pas et agit. Souvent mal, et il ne sent rend pas forcément compte. Ses ressentis prennent toujours le dessus et il agit continuellement sur des coups de tête. La moindre remarque est facilement prise de travers et Johann contre-attaque. Comme s'il était toujours sur ses gardes, continuellement agressé par les gens qui l'entourent. Et il blessera ces gens -ses amis, parfois- aussi bien physiquement que mentalement... Et s'isolera malgré lui.
Alors qu'au fond, c'est simplement un jeune homme trop émotif. Trop sensible. Un pauvre gars qui cherche sa place dans le monde et qui veut juste être aimé.
Phobies : peur du vide / sans être une phobie, les poupées le mettent mal à l’aise. Surtout celle en porcelaine ou en cire.
PASSÉJohann est un jeune homme qui a raté beaucoup de choses, mais qui n'a jamais eut de repères stables et le soutient nécessaire pour réussir.
Ses parents se sont rencontrés jeunes -trop jeunes- et se sont laissés emporter par une passion dévastatrice. Leur amour était fort et de cette ardente passion est né un petit garçon : Johann. Mais comme une fleur trop vite éclot, leur amour fana. Ils ne s'entendaient plus, la passion s'était envolée. Ils se séparèrent et Erik Richter prit l'enfant avec lui.
Johann grandit donc sans l'ombre d'une présence maternelle jusqu'à l'aube de sa cinquième année. Papa fit la rencontre d'une dame très sévère qui devint sa femme. Johann n'aimait pas sa belle-mère, elle ne l'aimait pas non plus.
Très vite, il devint provocateur et se mit à tester les limites de ses parents, de ses professeurs mais aussi les siennes. Jusqu'où pouvait-il courir avant de tomber de fatigue ? Combien de temps pouvait-il tenir en équilibre sur le muret du jardin ? Est-ce que ça fait mal de se planter un couteau dans la main ? Tant de défis idiots qu'il relevait jour après jour.
Il n'était pas bon à l'école, au grand dam de ses parents, mais il s'en fichait. Il échoua à obtenir son diplôme et cela l'enragea, avant qu'il n'abandonne pour de bon. Il devint un déchet, le genre de gamin qui squatte chez papa maman sans rien faire de sa vie. D'ailleurs, ils finirent par en avoir marre et posèrent un ultimatum à Johann :
trouve du travail ou tu dégages de chez nous. Ils lui accordèrent trois mois.
Comme vous pouvez vous en douter, il ne fit rien. Arriva donc l'heure de faire ses valises. Sac sur l'épaule, Johann quitta la maison. A force de marche et au bon vouloir des auto-stoppeurs, il arriva à Bad Wildbad. Il pleuvait des cordes, il lui fallait un toit. On le mit en garde contre la pension... Il n'écouta pas.
Et c'est guidé par le besoin de se protéger de la pluie autant que par une curiosité malsaine qu'il poussa la porte de la pension.
DERRIÈRE L'ÉCRANPseudo (ou prénom) : Ely
Age : tout comme le Roi Lion
Passions : écrire -beaucoup trop- / lire / l’Histoire ancienne et médiévale
Comment avez-vous connu la Pension Julietta ? Via les partenaires !
Est-ce votre premier personnage ? Oui mon capitaine !